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L'action d'un champ magnétique sur la microcirculation sanguine

 

 

Radiation and Environmental Biophysics, mai 2007
Department of Environmental Health, National Institute of Public Health, Tokyo, Gmitrov J.

 

Cette étude réalisée sur des lapins montre une corrélation entre la puissance du champ magnétique statique auquel ils sont soumis et la microcirculation sanguine.

 

Static magnetic field effect on the arterial baroreflex-mediated control of microcirculation: implications for cardiovascular effects due to environmental magnetic fields.

Increasing evidence suggests that time-varying and static magnetic fields in the environment might affect the cardiovascular system. To explore the underlying physiology, the effect of static magnetic fields (SMFs) on the carotid baroreflex control of microcirculation was studied. Twenty-four hemodynamic monitorings were performed in rabbits sedated by pentobarbital infusion (5 mg/kg/h) during experiments that lasted 120 min. Mean femoral artery blood pressure, heart rate, and ear lobe skin microcirculatory blood flow, measured by microphotoelectric plethysmogram (MPPG), were simultaneously recorded before and after a 40 min exposure of the sinocarotid baroreceptors to Nd(2)-Fe(14)-B alloy magnets (n = 14) or sham magnets (n = 10, control series). The local SMF field was 350 mT, at the baroreceptors’ site. Arterial baroreflex sensitivity (BRS) was estimated from heart rate/blood pressure response to intravenous bolus injections of nitroprusside and phenylephrine. A significant positive correlation was found between the SMF-induced increase in BRS (DeltaBRS = BRS(afterSMF) - BRS(priorSMF)) and the increment in microvascular blood flow (DeltaMPPG = MPPG(afterSMF) - MPPG(priorSMF)) (r = 0.66, p < 0.009). The SMF probably modulated the arterial baroreflex-mediated microcirculatory control. This could represent one possible mechanism how environmental magnetic fields act on the cardiovascular system, and a method how to complexly adjust macro- and microcirculation with potential clinical implementation.

 


 

 

Des hôpitaux testent le cuivre pour prévenir les infections nosocomiales

Etude en cours de réalisation, Dr Pina

 

Paris, France

Les 4èmes Etats Généraux sur les infections nosocomiales et la sécurité du patient 2013 ont mis à l'honneur une stratégie innovante pour lutter contre les infections nosocomiales dans les hôpitaux : le remplacement de certains des équipements par des installations en alliage de cuivre [1]. Le Dr Patrick Pina, responsable hygiène du CH de Rambouillet, l'un des quatre hôpitaux qui ont tenté l'expérience en France avec le Cigma de Laval, le CHU d'Amiens, et l'hôpital privé Nord Parisien (HPNP) de Sarcelles, est venu témoigner.

 

« L'objectif est d'utiliser les propriétés antibactériennes du cuivre pour lutter contre les bactéries multi résistantes, en complément des pratiques d'hygiène systématiques, comme le lavage des mains », explique-t-il.

 

« L'utilisation du cuivre et de ses alliages pour les éléments fréquemment touchés tels que les poignées de porte, les plaques de propreté, le mobilier, les brancards, les pieds à perfusion, les interrupteurs ou postes informatiques peut contribuer à réduire le nombre de bactéries pathogènes présentes dans l'environnement médical », indique le fabriquant Antimicrobial Copper™.

 

De l'Antiquité à nos hôpitaux modernes

Le cuivre est connu pour ses propriétés antiseptiques depuis l'Antiquité. Aujourd'hui, il est utilisé comme tel dans différents types de produits (bains de bouche, dentifrices, médicaments…).

 

De nombreuses études ont montré que le cuivre est capable d'éradiquer les bactéries les plus résistantes, mais aussi certains champignons et virus. En février 2008, l'agence de protection de l'environnement américaine (Environmental Protection Agency-EPA) a d'ailleurs officiellement enregistré le cuivre et 275 de ses alliages comme agents antibactériens.

 

Les études conduites par l'EPA ont démontré la capacité du cuivre à éliminer en deux heures de contact, plus de 99,9% des bactéries pathogènes suivantes : Staphylococcus aureus, Enterobacter aerogenes, Escherichia coli O157:H7 (E. coli O157:H7), Pseudomonas aeruginosa, Entérocoque résistant à la Vancomycine (ERV) et staphylocoque doré résistant à la méticilline (SARM).

 

A l'heure où la résistance aux antibiotiques s'accélère, l'ensemble de ces éléments a conduit à expérimenter les équipements hospitaliers en cuivre avec des premiers résultats encourageants [2].

 

En France, pas encore de retour sur une éventuelle baisse ou stabilisation du nombre d'infections nosocomiales dans les services concernés. Mais, avant l'installation des équipements à l'hôpital privé Nord Parisien, une étude menée pendant deux mois par l'Institut de recherche microbiologique a confirmé les propriétés bactéricides in situ de poignées en laiton (cuivre +zinc). Seize séries de prélèvements sur ces poignées ont mis en évidence la présence de 5 fois moins de germes que sur les poignées plastiques employées au préalable.

 

A l'étranger, en revanche, une enquête du Dr M.G. Schmidt et coll a montré que l'installation d'équipements en cuivre et alliages antibactériens dans trois services de réanimation hospitaliers aux Etats-Unis permet d'abaisser la charge bactérienne des surfaces de 97% et de réduire de 40% les infections transmises aux patients. L'étude a été présentée à l'International Conference on Prevention and Infection Control et est en attente de publication.

 

Quel entretien ?

Les alliages de cuivre sont nettoyés de la même façon que les autres surfaces de contact dans le but d'éliminer les saletés et les dépôts qui pourraient empêcher le contact avec le cuivre.

 

Les produits habituellement utilisés en milieu hospitalier sont compatibles avec le cuivre et ses alliages. Même les produits à base d'eau de javel peuvent être utilisés à condition que les surfaces soient rincées par la suite. «Les équipes de nettoyage n'ont absolument pas modifié leur pratique », indique Patrick Pina.

 

Quid de l'oxydation ?

L'aspect du cuivre est luxueux de prime abord puis il s'oxyde naturellement et se ternit. Le temps nécessaire à un changement de couleur dépend de l'alliage et des conditions d'exposition.

 

« L'intérêt du cuivre oxydé est qu'il ne perd pas ses propriétés antibactériennes. Au contraire, ses formes oxydées sont plus antibactériennes que ses formes primitives », explique le Dr Pina. Questionné sur l'éventuelle toxicité des oxydes de cuivre, il explique que « les oxydes de cuivre à l'intérieur des bâtiments ne sont pas nocifs contrairement au vert-de-gris qui peut être observé à l'extérieur. »

 

Le coût ?

Le cuivre est un métal plus coûteux que les matériaux utilisés habituellement mais dans le cas du CH de Rambouillet, il a été fourni par des artisans.

 

Le cuivre inhibe aussi les mutations responsables de l'apparition des résistances

Il semblerait également que le cuivre, outre ces propriétés bactéricides, soit capable d'inhiber les mutations génétiques des bactéries qui sont responsables de la résistance aux antibiotiques.

 

L'année dernière, une étude publiée dans la revue mBio et menée par l'équipe du Pr Keevil (Directeur de santé environnementale, Université de Southampton, Royaume-Uni) a montré que le cuivre empêchait « le transfert horizontal des gènes bactériens et les mutations successives de leur ADN qui les rend multirésistantes aux traitements. Ces mutations se produisent lorsque les bactéries se trouvent sur des zones de contacts, où elles peuvent survivre jusqu'à plusieurs semaines », indique Olivier Tissot (Directeur du Centre d'information du cuivre, laitons et alliages).

 

Le Dr M. Schmidt a reçu des financements pour ses recherches de !'US Army Medical Research & Materiel Command.

Olivier Tissot est directeur du Centre d'information du cuivre, laitons et alliages, l'organisation professionnelle des producteurs et des transformateurs de cuivre chargé de promouvoir les applications du cuivre et de ses alliages sur le marché français.

Le Dr Patrick Pina n'a pas de liens d'intérêts en rapport avec le sujet.

 


 

 

Les effets de la thérapie du champ magnétique sur le 3ème métacarpe du cheval
Horse Sport, juillet 1999
Collège de médecine vétérinaire de l’Université du Minnesota, Calvin N. Kobluk, Gary Johnson, Linda Lauper.

 

Huit chevaux ont été assignés au hasard à un traitement antérieur et de contrôle dans une étude croisée. Le traitement a appliqué un patch magnétique sur le troisième métacarpe dorsal (avec une modification du pansement Robert-Jones) pour 48 heures avec une bande de changement. Les membres des témoins ont été traités à l’identique sans patch magnétique.

 

Ce test montre que l'application de patchs magnétiques augmente la circulation de manière significative (supérieure à 30 %)

 

Après 48 heures, la scintigraphie (radionucléide scan ayant pour but de détecter des changements dans la fonction) a été réalisée en trois phases :

1. Phase vasculaire
2. Phase tissu mou
3. Phase osseuse

Le total des comptes a été enregistré pour le traitement et les témoins simultanément. Seize essais ont été effectués avec chaque membre ayant reçu un traitement et un témoin. Ces résultats ont été analysés statistiquement en utilisant un test T apparié. 

Les résultats liés à l’application magnétique ont été très importants, avec 15 des 16 membres montrant une augmentation de l’activité dans la phase vasculaire, 13 sur 16 dans la phase des tissus, et 14 sur 16 dans la phase osseuse. 

Cette étude montre que l’application de patchs magnétiques sur le troisième métacarpe du cheval augmente la circulation et l’activité métabolique des tissus mous et des os. De nombreuses études ont rapporté les effets bénéfiques de l’augmentation de la circulation chez la victime ou dans la zone d’inflammation dans le processus de guérison. La thérapie du champ magnétique, en utilisant un patch magnétique, est couronnée de succès par l’augmentation d’approvisionnement en sang à l’ensemble de ces domaines dans les procédures de cette étude. Ce mécanisme pourrait être bénéfique dans le traitement des extrémités des membres blessés sur la performance des chevaux.

 

Flux sanguin

Souvent la thérapie équine vise à augmenter le métabolisme et la réparation des tissus, car ces choses sont associées à une augmentation du débit sanguin. Dans une étude visant à déterminer si les aimants permanents altèrent les caractéristiques du flux, une solution saline et d’eau distillée ont été exposées à un patch magnétique. Le flux salin a progressé à un niveau statistiquement significatif, mais le flux de l’eau distillée n’a pas été touché. À mon avis, cette étude n’a rien à voir avec le corps, puisque c’est non-dynamique, mais cela montre l’influence du champ magnétique sur les particules ioniques.

Quand les patchs magnétiques sont portés pendant une heure ou plus, le tissu sous le patch peut devenir assez chaud, ce qui indique une augmentation du débit sanguin local. Le sang est composé d’ions, qui pourraient être affectés par le champ magnétique. Mais il pourrait y avoir un phénomène encore plus intéressant qui se passe.

Un rapport de 1981 a montré un lien entre les champs magnétiques et les longueurs d’ondes infrarouges. Un champ électrique ou magnétique a une longueur d’onde et une fréquence qui déterminent le domaine de la densité d’énergie. Les scientifiques ont déterminé que le champ magnétique de 0,1 à 1 gauss peut avoir des effets sur l’organisme équivalent à un infrarouge de longueur d’onde de 7,0 et 2,6 microns. Les molécules dans l’organisme qui permettent de détecter cette énergie sont les mitochondries, la mélanine, et les bâtonnets de la rétine, ces mêmes molécules qui permettent de détecter la lumière infrarouge. Récemment, l’utilisation de champs magnétiques a été élargie à la régénération nerveuse, la cicatrisation, l’intégration d’un greffon de peau, et d’autres conditions appropriées en vue de thérapie par photons. Les données relatives à ces utilisations sont préliminaires, mais fascinantes.

 

Neurotransmetteurs

Récemment je me suis intéressé à la façon dont les champs magnétiques influent sur l’humeur, le comportement et la mémoire. Comme d’autres énergies, les champs magnétiques semblent affecter l’activité des neurotransmetteurs, produits chimiques fabriqués dans le cerveau qui déterminent les habitudes de sommeil, la perception de la douleur, le taux de guérison, et l’humeur.

Une récente étude a porté sur l’aide des champs magnétiques pour traiter la dépression. Douze adultes dont la dépression n’a pas répondu à d’autres formes de traitement ont reçu deux semaines de stimulation magnétique crânienne à 20 Hz. Un petit, mais puissant, électro aimant a été mis sur le cuir chevelu, dépolarisant les neurones corticaux juste en dessous du crâne. Après cinq séances de traitement quotidien, 11 des 17 patients ont montré une amélioration qui a duré deux semaines, et n’ont pas rapporté d’effets négatifs significatifs. Tous les sujets finalement ont répondu positivement à la thérapie. Cette étude ouvre sérieusement la porte sur l’utilisation de la stimulation magnétique pour améliorer l’humeur. Des études connexes explorent le traitement des troubles neurologiques, y compris l’épilepsie, la maladie de Parkinson et l’apprentissage.

Mon expérience avec les chevaux soutient l’étude qui vient d’être décrite. Le port d’un aimant attaché à une bande frontale, apaise profondément la plupart des chevaux. La respiration et le rythme cardiaque ralentissent, et les tensions musculaires sont soulagées.

Les effets de la bande frontale magnétique sont illustrés dans le cas ci-après rapport. Une jument pur-sang nécessitait deux tranquillisants longue durée, réserpine et prolixin, ainsi que de 1/ 2 à 3 / 4 cc de acépromazine avant son entrainement. L’utilisation de la bande magnétique a immédiatement calmé son comportement, de sorte que l’utilisation de tranquillisants a été réduite. Après que la jument ait porté l’aimant pendant trois jours, elle a volontairement repris son entrainement sans tranquillisants. 


Chevaux en utilisant des aimants et dans de nombreuses situations :

        

Confinés dans un box, les chevaux sont calmes et ne recourent pas à des vices tels que taper dans le box ou des comportements irritables.

Après une séance d’entrainement, ils sont en mesure de se détendre, ce qui est essentiel pour retrouver leur énergie.

Ils ont moins d’anxiété avant les épreuves.

Ils ne sont pas aussi effrayés par les obstacles, tels que l’introduction d’une remorque, une porte de départ ou un box de lavage.

Ils se comportent bien à la forge ou chez le vétérinaire.

Les jeunes chevaux mordent moins et tiquent moins à la forge ou chez le vétérinaire.

Juments et poulains ont moins de stress au sevrage.

Ils acquièrent de nouvelles compétences plus facilement.

Les chevaux qui doivent être tranquillisés n’auront pas besoin de traitement chimique si l’aimant est appliqué avant l’activité stressante.

 

Douleur

Les études sur les effets thérapeutiques des aimants remontent à 1938, quand un électro aimant a supprimé la douleur de la peau de patients humains. L’utilisation d’aimants pour soulager la douleur est devenue populaire parmi les athlètes, en particulier les golfeurs et les joueurs de football. Les golfeurs professionnels ont été contraints de cesser de jouer à cause de maux de dos chroniques. Les aimants ont permis à ces athlètes de reprendre leur sport, et dans certains cas même d’améliorer leur jeu. Les entraineurs professionnels ont observé que les athlètes se remettent mieux de blessures ou de chirurgies quand les aimants sont portés. Des maladies chroniques telles que la fibromyalgie, bursite, arthrite sont soulagées par le port de patchs magnétiques ou le fait de dormir sur un matelas magnétique. Les aimants sont disponibles dans des soutiens qui correspondent à diverses parties du corps à la fois de l’homme et du cheval. Les soutiens comme les ceintures peuvent soulager les maux de dos chroniques, et les couvertures magnétiques peuvent soulager l’inconfort musculaire chez le cheval.

Lorsque les aimants sont utilisés pour soulager la douleur, il n’y a pas d’effets secondaires et le soulagement vient rapidement. En plus d’aider un problème précis, les aimants peuvent être bénéfiques à l’ensemble du corps. Par exemple, quand un cheval porte un soutien magnétique à la jambe, la douleur à la cuisse est réduite. Aussi, l’utilisation de guêtres magnétiques amène souvent plus de souplesse au dos du cheval. Cet effet est probablement une réponse de relaxation résultant du soulagement de la douleur dans le jarret ou dans le pied. Dans son effort de protéger la zone d’inconfort, le cheval maintient la tension musculaire, qui devient des contractures et des spasmes. Lorsque la zone n’est plus mal à l’aise, les muscles peuvent se détendre.

Une étude non publiée de l’Université du centre de recherche équin du Gluck au Kentucky a testé le soulagement de la douleur chez le cheval. Des aimants permanents ont été appliqués sur le boulet, et maintenus en place avec un soutien. Des disques non magnétiques ont été appliqués aux chevaux témoins de la même manière. Après une mise en place des aimants pendant 12 heures, un test de réflexe de la douleur a été réalisé afin de mesurer la quantité de temps entre le début de la stimulation et le retrait du pied. Les membres traités avec des aimants ont été plus lents à répondre à la stimulation. Les résultats de ces deux études indiquent que les champs magnétiques influence le niveau de conduction nerveuse.

 


 

 

Les traitements par les champs magnétiques

Jean Marie Danze et Francine Delvaux

 

Une bien longue histoire...

Depuis la plus haute antiquité, les propriétés des aimants ont fasciné les hommes. Ces lignes de forces invisibles qui émanent d'un minerai de magnétite (Fe3O4) et qui attirent le fer ont suscité des débats passionnés dans le monde scientifique.

Paracelse (1493-1541) considérait l'aimant comme "le roi de tous les secrets". En 1644, le philosophe et mathématicien René Descartes a fait mouvoir sur un petit récipient plein d'eau, une gondole à laquelle était fixée une pierre de magnétite. Au moyen d'une autre pierre d'aimant, selon l'extrémité de la pierre présentée, il faisait se rapprocher ou s'écarter la gondole.

Beaucoup de ces scientifiques ont tenté de trouver une explication au phénomène physique du magnétisme. Il a fallu attendre la physique quantique pour découvrir une explication plausible basée sur le spin de l'électron (rotation de l'électron sur lui-même).

La matière est constituée d'atomes. Ces atomes sont composés d'un noyau positif, de protons et de neutrons entourés de couches concentriques où gravitent des électrons (négatifs). Un atome à l'état équilibré (neutre) comprend autant d'électrons (-) que de protons (+). S'il perd un électron, il y a excédent de charge positive, il devient un ion positif. S'il gagne un électron, il y a excédent de charge négative, il devient un ion négatif. Chaque atome comprend donc plusieurs orbites électroniques. Or, un électron de charge e- accomplit x tours par seconde autour du noyau. Electriquement parlant, l'orbite peut être comparée à une spire (bobinage) parcourue par un courant dont l'intensité vaut : i = x (e- ) et dont le moment magnétique est directement proportionnel à i, c'est-à-dire à la vitesse angulaire de l'électron (w = 2 x). Pour l'ensemble des orbites électroniques d'un atome, l'orientation des plans de gravitation et le jeu des symétries sont tels que le moment magnétique global est nul.

Il faut également savoir que chaque électron est animé d'un mouvement de rotation autour de son axe, comme une petite toupie : son moment magnétique est désigné par le mot "spin" (de l'anglais to spin, tourner). Lorsqu'un atome dispose de peu d'orbites électroniques ou lorsque les orbites ne sont pas disposées symétriquement, il possède un moment magnétique propre. Cet atome est comparable à une petite spire (feuillet magnétique). Dans la matière en général, ces petites spires ont toutes les orientations possibles : le moment magnétique résultant est donc nul. (*) Licenciè ès Sciences Chimiques, ex-assistant à l'Université de Liège (Institut de Pharmacie), Consultant en Biophysique.

(**) Conseillère Hygiéniste Diététicienne – Heilpraktikerin (RFA).

Par contre, si nous plaçons un échantillon de cette matière dans un champ magnétique, toutes les spires figurées par ces atomes vont s'orienter dans le même sens et leur moment magnétique va adopter la direction de ce champ. La matière devient alors aimantée comme le font les substances paramagnétiques.

A une température donnée, appelée température de Curie (environ 650 °C), l'orientation des atomes cesse, suite à l'agitation thermique et le magnétisme disparaît.

Un corps paramagnétique n'acquerra jamais une aimantation telle celle qu'on peut obtenir avec le fer (ferromagnétisme) précisément pour des raisons de configuration électronique.

Une hypothèse basée sur les "champs moléculaires de Weiss" permet d'expliquer le ferromagnétisme :

" Dans un petit volume de substance ferromagnétique comprenant plusieurs molécules (un cristal par exemple), les atomes orientent leur moment magnétique selon une direction privilégiée par suite d'une interaction moléculaire assimilable à un champ.
Une barre de fer est donc comparable à un grand nombre de petits aimants permanents. Ces aimants sont composés de groupes d'atomes orientés de manière quelconque. L'aimantation de l'ensemble est donc nulle. Lorsqu'on soumet cette barre à un champ magnétique orienté, les petits aimants qui la composent s'orientent eux-mêmes selon une direction privilégiée et la barre devient un aimant."

Les aimants permanents sont donc composés d'atomes dont les électrons ont des spins orientés. La physique nous apprend que les champs magnétiques et les champs électriques entrent en interaction. Ceci se produit évidemment lorsqu'un tissu nerveux (axones parcourus par des impulsions électriques) est soumis à un champ magnétique.

Le professeur J.B. Baron, dans son ouvrage remarquable : "Les aimants dans la médecine d'aujourd'hui"(1989)[1], nous indique que les terminaisons musculaires sont composées de spires qui peuvent être rapprochées ou étirées selon les polarités de champs magnétiques auxquelles elles sont soumises. Le pôle Nord d'un aimant relaxe les fibres, le pôle Sud les contracte.

Il y cite également les travaux de Roth qui montrent que l'axone de l'escargot et de l'écrevisse réagissent de la même façon au stimulus électrique qu'au stimulus magnétique, ceux de Guattari démontrant l'effet anti-inflammatoire et anti-oedéme du pôle Sud d'un aimant, ceux de

Zerbib et Purfish indiquant le rôle cicatrisant du pôle Sud.
Il fait état de ses recherches en association avec Fauchier et Bousquet grâce auxquelles ils montrent que l'application de champs magnétiques SUD, normalise les protéines de l'inflammation, une glycoprotéine, et l'haptoglobine [2].

Le chercheur américain J. Kirschvink, de la CALTECH, a publié en 1992, dans "Proceedings of the National Academy of Sciences" [3] le compte-rendu de ses travaux au cours desquels il a mis en évidence la présence de microcristaux de magnétite dans le cerveau humain. Son équipe avait constaté, déjà, la présence de corpuscules de magnétite dans d'autres tissus humains. Ceci permet d'expliquer que certaines cellules ou tissus nantis de ces magnétites puissent être influencés par des champs magnétiques ou électromagnétiques externes au corps.

Il ne faut pas non plus perdre de vue que les erythrocytes (globules rouges) du sang, sont essentiellement composés d'hémoglobine et sont de ce fait ferromagnétique. Ils seront donc sensibles à des champs magnétiques extérieurs.

Tout ceci nous montre que les connaissances transmises par d'anciennes civilisations sont loin d'être à dédaigner comme certains esprits dits scientifiques de notre époque ont trop souvent tendance à le faire.

Les Chinois utilisaient, il y a plus de deux mille ans, des aimants à des fins thérapeutiques. La thérapie par aimants était incluse dans l'ensemble de la médecine chinoise avec la phytothérapie et l'acupuncture.

La thérapie par champs magnétiques fait également partie de la tradition indienne.

En Egypte ancienne, on retrouve des traces de l'utilisation de pierres d'aimant dans des traitements de certaines affections.

 

L'homme et sa planète, la Terre

La surface de la Terre forme avec l'ionosphère un gigantesque résonateur dont les fréquences de résonance varient en fonction du temps, au cours du jour et de la nuit.

Le prof. W.O. Schumann [4, 5] a montré que dans l'environnement naturel de la biosphère existent des champs pulsés particuliers. Ces champs appelés champs Schumann peuvent fluctuer en fonction de l'activité solaire (orages magnétiques), d'orages atmosphériques. C'est le rythme du résonateur terre-ionosphère qui les réactive et les régularise continuellement.

La vie sur la terre est née dans cet environnement électromagnétique et magnétique particulier. Les organismes occupant la biosphère ont utilisé les rythmes de ces champs pour élaborer leurs propres cycles et leurs propres systèmes de bio-communications. On peut pratiquement considérer que ces rythmes ont finalement conditionné les êtres vivants. Ce concept nous ramène aux structures dissipatives d'I. Prigogine [6].

Depuis les expériences du Prof. F. A. Brown [7], du laboratoire de biologie marine de Woods Hole (U.S.A) entre 1960 et 1970, on sait que les cycles vitaux d'organismes simples sont perturbés par l'exposition à de petits aimants permanents de même intensité que le champ magnétique terrestre (0,5 à 0,7 gauss) mais dirigés en sens inverse.

Nous découvrons maintenant que de faibles modifications cycliques du champ magnétique terrestre servent d'étalon à notre "horloge interne" et lui fournissent ses points de repère dans les rythmes journaliers échelonnés sur 24 heures (nycthéméraux et peut-être saisonniers).

Cette horloge interne est la glande pinéale (ou épiphyse) qui secrète la mélatonine. La mélatonine est une hormone dont l'importance est capitale dans le comportement des individus, en raison de son pouvoir régulateur sur différents cycles biologiques. Or, l'irrégularité des cycles biologiques provoque un syndrome de stress, lequel peut être la cause d'une quantité de symptômes cliniques, y compris une diminution de la réactivité du système immunitaire.

Lorsque la glande pinéale reçoit des informations électromagnétiques et magnétiques de l'environnement, non conformes au schéma naturel, elle ne sécrète plus le flux normal d'hormones parmi lesquelles figure la mélatonine et le stress décrit ci-dessus apparaît avec sa cascade de conséquences.

Aujourd'hui, l'homme a mis en place un environnement artificiel totalement différent de l'environnement naturel. Non content d'empoisonner la terre, les rivières, les fleuves et les lacs par des rejets inconsidérés de substances chimiques toxiques, il modifie continuellement l'ambiance électromagnétique de toute la biosphère.

L'ensemble du spectre électromagnétique est concerné : depuis les extrêmement basses fréquences (E.L.F.) des lignes à haute tension et des réseaux électriques jusqu'aux rayonnements visibles des éclairages nocturnes, en passant par les ondes radio, les faisceaux de micro-ondes (téléphones cellulaires, stations radar et satellites) et les rayonnements infra-rouges (chaleur) [8].

Nous vivons aujourd'hui dans un véritable "brouillard" électromagnétique, électrique et magnétique: "l'électrosmog". On peut considérer qu'à la surface de la terre, aujourd'hui, la densité des rayonnements électromagnétiques artificiels représente plusieurs milliards de fois la densité des rayonnements naturels.

Hélas, notre glande pinéale, sensible à toutes ces perturbations se dérègle et son dérèglement provoque à court ou à long terme d'importants troubles fonctionnels puis organiques en cascades. Nous savons aujourd'hui de manière indiscutable que les ondes émises par la téléphonie mobile "ouvrent" la barrière sang-cerveau et permettent ainsi le passage de substances indésirables dans le cerveau. Les conséquences de ces passages intempestifs ne sont pas évaluables, tant les risques sont élevés.

Dans nos villes, nous avons créé des structures gigantesques dont les carcasses métalliques nous coupent des basses fréquences venant du cosmos et de la terre.

Les structures enterrées, l'abaissement du niveau des nappes phréatiques à cause des pompages, l'asphaltage des rues modifient la conductivité du sol dans son ensemble et sa perméabilité magnétique naturelle. Tout cela nous éloigne des conditions électromagnétiques naturelles qui furent le berceau de l'épanouissement de l'homo sapiens.

Les professeurs Nakagawa, Kawai et Rikitake (Hopital Isuzu Tokyo) estiment que depuis cent ans l'influence du champ magnétique terrestre naturel a diminué de 5 % dans les villes japonaises, ce qui aurait induit un syndrome de "carence en champs magnétiques naturels" très préjudiciable à la santé humaine [9, 10, 11]. Les champs géomagnétiques naturels ont une composante constante (0,5 - 0,7 gauss) sur laquelle se superposent des micro-pulsations dont la fréquence est comprise entre 7 et 30 Hertz (avec un maximum d'intensité pour les fréquences de 10 à 12 Hz et une rupture nette après 30 Hz). Il est bien curieux de constater que c'est précisément dans cette bande de fréquences que se situent les fréquences propres du cerveau (alpha, thêta, delta et bêta) objectivables sur électroencéphalographe ou sur spectromètre à interférence quantique (SQUID).

 

Les traitements par aimants permanents

Les pastilles magnétiques adhésives sont utilisées de très longue date. Leur commodité d'utilisation est indiscutable. Elles peuvent même à certains égards se substituer avec succès à des aiguilles d'acupuncture. Leurs applications bien définies et leur champ d'action sont à la fois simples et vastes Il s'agit en fait de petits émetteurs de champs magnétiques statiques dont l'intensité se situe entre 500 et 2.500 gauss. La profondeur de pénétration de ces champs statiques dans les tissus vivants est variable en fonction des tissus traversés. Le Professeur J.B. Baron, déjà cité ci-avant, a publié un ouvrage de référence concernant la magnétothérapie avec des aimants permanents [1].
Les diamètres des pastilles magnétiques proposées sur le marché varient entre 5 mm et 15 mm.
Les plus petites tailles sont destinées aux applications sur points d’acupuncture ou d’auriculopuncture, les plus grands diamètres conviennent mieux au traitement par zones.

 

Les traitements par générateurs de champs magnétiques

Des problèmes de "carences en champs magnétiques" sont apparus lors des premiers voyages spatiaux et les cosmonautes accusaient des fuites importantes d'ions calcium, se traduisant par des fragilités des cartilages surtout au niveau des disques intervertébraux. Ces phénomènes étaient dus à la conjugaison de deux facteurs distincts: l'absence de champ magnétique terrestre et l'apesanteur. Aussitôt, la NASA prit des dispositions et grâce à M.A. Persinger et à W. Ludwig, on mit au point un prototype de générateur reconstituant les champs magnétiques terrestres.

Les médecins japonais, confrontés avec le problème des victimes irradiées d'Hiroshima, ont utilisé des aimants permanents et des générateurs de champs magnétiques alternatifs pour tenter d'améliorer l'état de ces malheureux. Dans l'esprit des thérapeutes nippons, la gigantesque perturbation de champ magnétique provoquée par l'explosion nucléaire avait dû perturber profondément tous les systèmes neuro-végétatifs des victimes. Ils pensaient donc qu'en rééquilibrant par des champs magnétiques statiques et alternatifs le système énergétique, ils pourraient compenser les effets néfastes de champs à très hautes fréquences. Les résultats furent assez concluants et la vogue des traitements par pastilles magnétiques adhésives en Europe a trouvé son origine dans des publications japonaises.

La revue allemande "Raum und Zeit" [12] a publié en 1987 une synthèse des applications des champs magnétiques en thérapie hospitalière et ambulatoire en Russie (ex-U.R.S.S.).

 

Les traitements par micro-impulsions magnétiques à extrêmement basses fréquences

H. König (Munich), M.A. Persinger (Canada) et W. Ludwig (Tübingen) ont étudié avec précision les allures et les intensités des champs magnétiques dans des zones peu habitées et électriquement peu perturbées de la terre. A partir de ces recherches, Persinger et Ludwig ont créé des générateurs capables de reconstituer les champs magnétiques terrestres. (La NASA rencontrait le problème pour ses voyages spatiaux habités.)

Dès 1974, des équipes américaines, parmi lesquelles on peut citer celle de l'Université de Columbia (New York): le chirurgien orthopédiste R.O. Becker, les physiciens C.A.L. Bassett (aujourd'hui décédé) et Arthur Pilla ont commencé à traiter sur l'homme des fractures osseuses rebelles à la consolidation et des pseudarthroses per champs magnétiques pulsés.

Cette équipe a publié dès 1982 des résultats de traitements de pseudarthoses sur l'homme: elle indique que 350.000 cas de pseudarthroses ont été traités avec succès (sous contrôle en double insu) [13]. L'économie que représente cette réussite pour la société pourrait se chiffrer en millions de dollars.

Beaucoup de sportifs victimes de fractures exigent aujourd'hui, en connaissance de cause, des traitements par champs magnétiques pulsés, ce qui raccourcit considérablement la durée de leur convalescence.

D'autres expérimentations tant in vivo qu'in vitro ont montré l'efficacité des champs magnétiques pulsés dans le traitement de lésions de tissus musculaires et nerveux. Une équipe américaine dirigée par Janet L. Walker a montré que des champs magnétiques pulsés en extrêmement basses fréquences permettent la récupération fonctionnelle du nerf sciatique de rats après lésion du nerf par écrasement [14]. Toujours aux USA, l'équipe de R. Sandyk a même indiqué l'efficacité de ces champs de faible intensité dans les traitements de certaines épilepsies [15]. Ces chercheurs émettent l'hypothèse que des champs magnétiques de fréquence bien choisie reprogramment progressivement la glande pinéale et espacent ainsi les crises.

Le Dr.U. G. Randoll de la Clinique de Chirurgie Buccale, Maxillaire et Faciale de l'Université d'Erlangen (R.F.A.) a publié un article [16] proposant entre autres le traitement de l'ostéoporose par champs magnétiques pulsés. Cet article très fouillé montre l'implication des effets pyroélectriques et piezoélectriques sur les "unités de transformation de Frost" au sein des tissus osseux. Il y montre également comment un champ magnétique pulsé peut avoir une action favorable et comment un champ magnétique alternatif peut avoir un effet catastrophique sur la régénération osseuse.

L'application de champs magnétiques pulsés a montré sur des sujets à tendance thrombotique, une diminution nette de la viscosité sanguine avec une meilleure dispersion des érythrocytes (globules rouges) et une meilleure absorption de l'oxygène.

Les ulcères veineux récalcitrants répondent également très bien aux traitements par champs magnétiques pulsés. Une étude en double insu réalisée au Département de Dermatologie du Centre Médical de l'Université de New York a montré l'efficacité de ce traitement placé sous le signe d'une innocuité totale [17].

Des études pratiquées in vivo ont également montré que l'action des champs électromagnétiques pulsés protège le myocarde [18] et le cerveau [19] de lésions ischémiques provoquées expérimentalement.

Pour que les appareils générateurs de champs magnétiques pulsés soient aussi efficaces que possible, il fallait qu'ils fournissent des impulsions très brèves, se succédant à une cadence rapprochée dans le temps et modulables par des fréquences plus basses (grandes longueurs d'ondes).

Même la France, si frileuse d'habitude face aux nouvelles techniques biophysiques a procédé à des expérimentations à l'Hôpital Cochin à Paris sous la direction du Prof. C.-J. Menkes. Ces traitements portaient sur les problèmes de mobilité et de douleurs rencontrés par des personnes arthrosiques. L'amélioration des deux paramètres était statistiquement significative.

De plus, aux USA, un traitement de la dépression nerveuse par champs magnétiques pulsés est expérimenté par le Prof. Mark George, Université Médicale de Caroline du Sud (Charleston). Des résultats spectaculaires ont été obtenus dans des cas de dépression nerveuse rebelle à tout traitement. Les champs magnétiques pulsés à très faible intensité semblent destinés à remplacer les électrochocs aux effets secondaires pas toujours maîtrisables.

 

Des mécanismes d'action proposés

Le mécanisme d'action le plus plausible et se vérifiant dans la plupart des applications nous est proposé par R. A. Luben [20]. Les champs magnétiques à fréquences extrêmement basses modifient le comportement des récepteurs situés à la surface des membranes cellulaires. En faisant varier par induction magnétique, soit la polarité de la membrane cellulaire, soit l'influx électrique des neurones, ces champs externes permettent ou non le passage de certains ions soit de l'extérieur vers l'intérieur, soit de l'intérieur vers l'extérieur. Les ions Ca++, K+, Na+ entre autres, interviennent dans ces échanges ioniques de la cellule avec le milieu extra-cellulaire.
V. Canè et al. [21] ont montré que dans le cas des lésions osseuses, les champs magnétiques pulsés stimulent l'activité des ostéoblastes, cellules responsables de la reconstitution du tissu osseux.

 

Références bibliographiques :

[1] Baron J.B. "Les aimants dans la médecine d'aujourd'hui"; Ed. Yva Peyret, 1989.


[2] Aussel C., Bousquet C., Baron J.B., Bessineton J.C. "Evolution des marqueurs protéiques de l'inflammation sous magnétothérapie"; 3e Journées de l'Internat en Pharmacie des Hôpitaux de Paris, Paris (1986).


[3] Kirschvink J.L., Kobayashi Kirschvink A., Diaz-Ricci J., Kirschvink S.J.: "Giving personal magnetism a whole new meaning" Proceedings of the National Academy of Sciences (USA), Sciences, Vol. 256, 15 mai 1992 .


[4] Schumann W.O. "Über elektrische Eigenschwingungen des Hohlraumes Erde –Luft - Ionosphäre erregt durch Blitzentladungen", Z. angew. Phys. 9, pp.373-377 (1957).


[5] König H.L. "Unsichtbare Umwelt, Der Mensch im Spielfield elektromagnetischer Kräfte" Edition à compte d'auteur, 5e Ed., Munich (1986).

[6] Prigogine I et Stengers I ; "La nouvelle alliance", Ed. Gallimard, Paris (1979).


[7] Brown F.A. "Some orientational influences of non visual, terrestrial electromagnetic fields"; Ann. N. Y. Acad. Sci. 188, pp. 221-241 (1972).


[8] Smith C.W., Best S. "L'homme électromagnétique", 2e Ed. Française, Ed. Pietteur Liège (2002).

[9] Nakagawa K.: "Magnetic field deficiency syndrom"; Japan Med. Journ., n° 275, 4.12.1976.


[10] Sato T. "Overall evaluation of clinical trials with Hile Ban in Chihaya Hospital and Saseho Kyosai Hospital", Mars 1979.


[11] Nakagawa K., Kawai, Rikitake: "Research and hypothesis about magnetic fields treatments" Hospital Isuzu-Tokyo.


[12] "Raum und Zeit" n° 30 (1987)
[15] Bassett C.A.L., Valdes M. G., Hernandez E. "Modification of fracture repair with selected pulsing electromagnetic fields", The Journ. of bone and joint surgery, Vol. 64-A, n°6 pp.888-895 (1982).


[14] Walker J.L., Evans J. M., Resig P., Guarnieri S., Meade P., Sisken B.S. " Enhancement of functional recovery following a crush lesuion to the rat sciatic nerve by exposure to pulsed electromagnetic fields"; Experimental Neurology, 125 pp. 302-305 (1994).


[15] Sandyk R., Anninos P.A., Tsagas N., Derpapas K. ; "Pineal calcification and anticonvulsivant responsiveness to artificial magnetic stimulation in epileptic patients", Intern. J. Neuroscience, Letter to the Editor, Vol. 60, pp. 173-175 (1991).


[16] Randoll U.G. "Elektromagnetische Felder bei der Osteoporose"; Therapeutikon, 6 (4), pp. 144- 153, April 1992.


[17] Stiller M.J., Pak G.H., Shupack J.L., Thaler S., Kenny C., Jondreau L. "A portable pulsed electromagnetic field device to enhance healing of recalcitrant venous ulcers: a double blind placebo-controlled clinical trial"; Brit. J. of Dermatology, 127, pp. 147-154 (1992).


[18] Albertini A., Noera G, Pierangeli A. et al. "Effect of pulsed electromagnetic fields on heart ischémic injury in rats"; in Electricity and magnetism in biology and medicine, Ed. Blank M., San Francisco Press, San francisco pp. 723-725 (1993).


[19] Grant G., Steinberg G., Cadossi R. "Protection against focal cerebral ischemia following exposure to a pulsing electromagnetic field" ; in Electricity and magnetism in biology and medicine, Ed. Blank M., San Francisco Press, San Francisco, pp. 723-725 (1993).


[20] Luben R.A. "Membrane signal transduction as a site of electromagnetic field actions in bone and other tissues" in On the nature of electromagnetic field interaction with biological systems, Ed. Allan H. Frey, Medical Intelligence Unit, (1994).


[21] Canè V., Botti P., Soana S. "Pulsed magnetic fields improve osteoblast activity during the repair of an experimental osseous defect"; Journal of Orthopaedic Research, Vol 11, n°5, pp. 660 670 (1993).

 
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